Les infestations des aliments de l’oiseau.
• Insectes nuisibles pour les oiseaux en volière :
Si vos oiseaux sont à l'extérieur, ils risquent d'attirer tout un tas d'invertébrés non désirables !
Il n'y à pas grand chose à faire contre les mouches et les guêpes, mais fort heureusement celles-ci ne sont pas vraiment un problème.
— Ce qui n'est pas le cas des fourmis.
Elles seront attirées par les fruits frais disposés dans la cage et peuvent atteindre des proportions problématiques, surtout pour les oiseaux qui couvent des poussins.

La poudre anti-fourmis n'est pas recommandée dans la volière-même, mais vous pouvez l'utiliser comme un « fossé chimique » autour de la cage.
Certains propriétaires ne jurent que par la cannelle en poudre, censée être éfficace et vous pouvez l'utiliser sans danger à l'intérieur de la cage. Elle est également censée repousser les cafards et les insectes nuisibles de jardin.
On prête des propriétés similaires pour les poudres de piment de Cayenne, de craie, de charbon, les grains de café moulus et le talc (la version inodore, autrement cela peut irriter l'estomac des oiseaux) ainsi que la farine d'os.
Les épluchures de concombre peuvent aussi agir comme un répulsif, vous pouvez donc essayer.
Une autre approche plus douce pour repousser les fourmis et insectes consiste à mélanger du vinaire de cidre et de l'eau, ou de l'ail écrasé avec de l'eau, puis de le vaporiser sur la trajectoire des fourmis, ou sur toute mangeoire où elles sont présentes.
Le jus de citron peut être éfficace. Le vaporisateur ne fera pas de mal aux oiseaux, tant que vous ne le vaporisez pas directement dessus, il va sans dire !
Les fruits et aliments infestés doivent être jetés.
Revenez une heure plus tard pour constater le résultat et, si besoin, appliquer une nouvelle fois du vaporisateur sur les zones problématiques.
Si vous parvenez à tracer les fourmis jusque dans leur nid, vous pourrez les suffoquer de poudre anti-fourmis, ou les noyer en versant de l'eau bouillante dessus.
Elles reviendront, cependant, mais l'objectif est de prévenir et de limiter les dégâts le plus possible..
— Les drosophiles (mouches des fruits) sont un autre intrus régulier et si vous en voyez une, vous pouvez être sûr qu'il y en aura un essaim deux jours après.
Vous pouvez réduire leur nombre en utilisant des pièges : Placez des récipients de vinaigre de cidre ou de vin dans la volière.
Ils doivent avoir un couvercle en plastique avec des trous, permettant aux mouches d'y pénétrer facilement sans pouvoir en sortir.
Il faut un couvercle assez solide que les oiseaux ne pourront pas détruire. Afin qu’ils n’en boivent pas le contenu et ne libèrent ainsi les mouches prisonnières.

— Si les moustiques sont un problème, vous devrez vous attaquer à la source.
Les larves de moustiques éclosent dans les eaux stagnantes : Les récupérateurs d'eau ouverts, les seaux et pots de fleurs abandonnés, les mares et bassins de jardin.
Débarrassez-vous des sources d'eau ou bien couvrez-les, dès que possible.
Vous pouvez également déposer un film d'huile végétale sur une source d'eau découverte, les larves ne pourront pas la pénétrer pour atteindre la surface et finiront par se noyer.
Si vous possédez un bassin décoratif, ajoutez-y des poissons rouges ou des vairons, ils se chargeront de manger les insectes.

Si votre bassin abrite plutôt des grenouilles et des tritons, l'introduction de poissons amateurs d'œufs d'amphibiens risque de ruiner l'écosystème.
Vous aurez un choix à faire, si les moustiques deviennent problématiques.
La plantation aux abords de la volière de plantes répulsives comme le Géranium Citron est à voire comme un complément de lutte et non comme la solution ultime. Il est préférable de les garder hors de portée des oiseaux.

[ Retour ]